La transition entre l’administration actuelle et celle qui lui succédera va créer un vide du pouvoir US d’environ un semestre. Cette perspective amène les responsables aux plus hauts niveaux du gouvernement américain à se poser les questions suivantes[1] :
- Quels sont nos objectifs en Afghanistan ?
- Qu’espère-t-on accomplir ?
- De quels moyens disposons-nous ?
- Quel est le rôle de nos alliés ?
- Que savons-nous de l’ennemi ?
- Quelle est la probabilité que les gouvernements impuissants Afghan et Pakistanais s’élèvent à la hauteur de la situation ?
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Les alliés des États-unis ont accepté d’être placé sous les ordres d’un commandement purement tactique qui ignore ses objectifs stratégiques, non parce qu’ils sont gardés secrets par son gouvernement, mais parce que son gouvernement n’y a pas encore réfléchi. Dans le meilleur des cas, la nouvelle administration y pourvoira dans six ou sept mois.
Nous avons donc envoyé des forces jouer un rôle de supplétif dans un conflit dont l’inventeur a perdu la finalité, et dont il semble ne pas savoir comment sortir.
Admettant qu’il est vain de pleurer sur le lait répandu, le moins que les alliés puissent faire, pour donner un sens à la poursuite de cette aventure, est d’exiger qu’au-dessus du commandement unique, qui militairement est utile, soit placé un conseil stratégique composé des représentants des pays alliés chargé de fixer la stratégie à appliquer pour mettre un terme à cette guerre, ou pour la poursuivre avec des objectifs clairs et les moyens qu’alors elle exigerait.
[1] Washington Post Thursday, October 9, 2008
[…] As the U.S. presidential election approaches, senior officials have expressed worry that the situation in Afghanistan and Pakistan is so tenuous that it may fall apart while a new set of U.S. policymakers settles in. Others believe a more comprehensive, airtight road map for the way ahead would limit the new president's options.
Lt. Gen. Douglas E. Lute, President Bush's senior adviser for Iraq and Afghanistan, has told Pentagon, intelligence and State Department officials to return to the basic questions: What are our objectives in Afghanistan? What can we hope to achieve? What are our resources? What is our allies' role? What do we know about the enemy? How likely is it that weak Afghan and Pakistani governments will rise to the occasion?
Alarms were first sounded early this year, when Secretary of State Condoleezza Rice returned from a trip to Afghanistan in early February -- her first in two years -- convinced that the war there was heading downhill. Defense Secretary Robert M. Gates shared her pessimism, telling Congress that same week that Taliban insurgents had adopted more dangerous tactics, that the U.S.-led military coalition was disorganized, and that international development efforts were failing because "there is no overarching strategy." […]
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