- La FED cherche à améliorer l’information au public transmise par les prévisions trimestrielles.
- Il y a trois variables économiques essentielles : le taux de croissance du PNB, le taux de chômage et le taux d’inflation.
- Interprétation du taux d’inflation à long terme : c’est le taux d’inflation consistant avec les « double mandat »[2], c’est è dire le taux d’inflation qui sert le mieux l’emploi maximum soutenable tout en permettant une stabilité des prix raisonnable.
- Une plus grande clarté sur le sens que donne le Comité du Marché Monétaire Fédéral (FOMC) à l’inflation à long terme doit aider à mieux stabiliser les attentes du public en matière d’inflation, pour contribuer ainsi à empêcher l’inflation réelle de monter trop haut ou de tomber trop bas.
Par le premier point, la FED affirme, que la politique monétaire dépend aussi de l’information donnée au public.
Par le second point, elle donne à l’inflation le même rang en importance que la croissance et l’emploi.
Par le troisième point, elle reconnaît que l’on ne pourrait atteindre les objectifs du double mandat en ignorant l’inflation.
Par le quatrième point, elle s’aligne sur la Banque d’Angleterre qui affirme qu’une inflation trop faible est aussi néfaste que si elle est trop forte, et sur la BCE qui applique ce principe.
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[1] Chairman Ben S. BernankeSemiannual Monetary Policy Report to the CongressBefore the Committee on Banking, Housing and Urban Affairs, U.S. Senate, Washington, D.C.February 24, 2009
[2] Maintenir la croissance à long terme de la monnaie et du crédit proportionnée au potentiel d’augmentation de la production, de manière à promouvoir efficacement les buts d’emploi maximum, de prix stables, et d’intérêts à long terme modérés.
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23.2.09
Souvent peuple varie …
La critique populaire sur la Banque Centrale Européenne a longtemps porté sur sa politique de taux d’intérêt qui les maintenait à un niveau destiné à lutter contre l’inflation, mais soutenant ainsi le cours de l’euro au détriment de la compétitivité européenne et de la croissance économique.
Cette critique, résultant d’une comparaison superficielle entre les politiques de la Fed et de la BCE, ne tenait pas compte de la différence de leurs situations respective, au service d’une politique économique fédérale d’un côté et de seize politiques nationales de l’autre, différence qui suffisait à justifier la moindre amplitude des variations de leur taux ; par contre, une observation attentive de la courbe de leurs taux montrait un parallélisme parfait entre les deux politiques, chacune montant pour lutter contre l’inflation (ou pour soutenir le cours de la monnaie) et baissant pour soutenir la croissance (ou faire baisser le cours de la monnaie) aux mêmes périodes et pendant les mêmes durées.
Par ailleurs, la Fed semble résolue à adopter la pratique partagée par la Banque d’Angleterre et la BCE de publier un objectif d’inflation (actuellement entre 1.7 et 2% pour la FED et 2% pour la Bd’A et la BCE).
Ayant été ainsi réunies par certains aspects de leurs politiques monétaires, les grandes banques centrales découvrent que ce n’est pas pour le meilleur mais pour la pire des critiques, celle que l’on n’attendait pas : le Financial Times du 22/02/2009 dans un article intitulé « les banques centrales descendues en flamme pour la crise »[1] rend compte des résultats d’un sondage demandant qui porte la plus grande responsabilité sur la crise financière ; 80% répondent les banques d’investissement, ce qui est assez mérité, et 70% les banques centrales, toutes sur le même plan (Fed, BCE et Bd’A). Et la raison en serait que l’opinion attribue, non sans raisons, la cause principale de la crise à la distribution de crédits sans contrôle et sans limites, rendue possible par les TAUX D’INTERET TROP BAS !
Je supplie le Grand Prêtre du temple francfortois de l’Euro de pardonner aux mécréants qui n’ont pas cru en sa sagesse, et lui suggère, par humanité, de réduire leur peine à quelques années dans les sous-sols du temple, à envelopper des rouleaux de pièces (les centimes, c’est plus dur…).
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[1] http://www.ft.com/cms/s/0/aee71338-0106-11de-8f6e-000077b07658.html
Cette critique, résultant d’une comparaison superficielle entre les politiques de la Fed et de la BCE, ne tenait pas compte de la différence de leurs situations respective, au service d’une politique économique fédérale d’un côté et de seize politiques nationales de l’autre, différence qui suffisait à justifier la moindre amplitude des variations de leur taux ; par contre, une observation attentive de la courbe de leurs taux montrait un parallélisme parfait entre les deux politiques, chacune montant pour lutter contre l’inflation (ou pour soutenir le cours de la monnaie) et baissant pour soutenir la croissance (ou faire baisser le cours de la monnaie) aux mêmes périodes et pendant les mêmes durées.
Par ailleurs, la Fed semble résolue à adopter la pratique partagée par la Banque d’Angleterre et la BCE de publier un objectif d’inflation (actuellement entre 1.7 et 2% pour la FED et 2% pour la Bd’A et la BCE).
Ayant été ainsi réunies par certains aspects de leurs politiques monétaires, les grandes banques centrales découvrent que ce n’est pas pour le meilleur mais pour la pire des critiques, celle que l’on n’attendait pas : le Financial Times du 22/02/2009 dans un article intitulé « les banques centrales descendues en flamme pour la crise »[1] rend compte des résultats d’un sondage demandant qui porte la plus grande responsabilité sur la crise financière ; 80% répondent les banques d’investissement, ce qui est assez mérité, et 70% les banques centrales, toutes sur le même plan (Fed, BCE et Bd’A). Et la raison en serait que l’opinion attribue, non sans raisons, la cause principale de la crise à la distribution de crédits sans contrôle et sans limites, rendue possible par les TAUX D’INTERET TROP BAS !
Je supplie le Grand Prêtre du temple francfortois de l’Euro de pardonner aux mécréants qui n’ont pas cru en sa sagesse, et lui suggère, par humanité, de réduire leur peine à quelques années dans les sous-sols du temple, à envelopper des rouleaux de pièces (les centimes, c’est plus dur…).
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[1] http://www.ft.com/cms/s/0/aee71338-0106-11de-8f6e-000077b07658.html
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